INVITATION
M’PEP74, ATTAC
FRONT DE GAUCHE CHABLAIS : PG, PC, Fase
Vous proposent de débattre
Vendredi 17 mai à partir de 20h30
Château de Sonnaz à THONON
2, rue Michaud, près de l’hôtel de ville
COMMENT LA MONDIALISATION
A TUE L’ECOLOGIE ?
Avec AURELIEN BERNIER
En octobre 1974, une conférence organisée par les nations unies dans la ville mexicaine de Cocoyoc débouche sur le texte le plus radical jamais publié par la communauté internationale sur les questions d’écologie et de développement. Les auteurs de cette déclaration qui veulent renforcer « l’autonomie nationale », « décentraliser l’économie mondiale » (…) sont des militants de la démondialisation avant l’heure.
L’écologie émerge dans les années 70 et les grandes puissances économiques comprennent qu’un danger se profile. Alors que la mondialisation du capitalisme se met en place grâce à la stratégie du libre-échange, l’écologie politique pourrait remettre en cause le productivisme, l’intensification du commerce international et les délocalisations de l’industrie vers les pays à bas coûts de main d’œuvre. La prise de pouvoir du capitalisme néolibéral grâce à ce libre échange et la montée des questions environnementales dans le débat public ont donc lieu simultanément. La mondialisation est une « réussite » : les crises se succèdent, mais les profits des multinationales n’en finissent pas de grimper, le chômage permet de rediscipliner les travailleurs à l’échelle planétaire et l’échec des politiques environnementales est tout aussi spectaculaire.
Pour sortir du libéralisme
Reprendre les principes de la conférence de Cocoyoc, trop vite oubliés par les Nations unies
Et
Rompre avec le libre échange en mettant en œuvre la coopération entre les états par l’application de la charte de la Havane
Le capitalisme n’est pas une fatalité !
Des propositions réalistes pour en sortir existent, il est urgent d’en débattre pour permettre aux citoyens de s’en emparer.